lunes, 5 de octubre de 2009

Les vins face à la crise, mais pas aux émotions

http://www.lepetitjournal.com/content/view/46942/305/
Comme les autres secteurs d'activité, le secteur viticole connait une certaine crise, les consommateurs consomment moins et moins cher. Peut-être consomment-ils mieux aussi ?Dans les années 1960, chaque citoyen Français consommait en moyenne 120 litres de vin par an. En 2002 la consommation est tombée a 56 litres. Le vin n’est plus la boisson d’accompagnement des repas, il devient un produit de rencontre et de partage, en famille, entre amis. La consommation a beaucoup baissé dans les pays grands producteurs (France, Espagne, Italie, etc...) et montent dans les autres pays. La concurrence internationale progresse. Alors, face a cette concurrence étrangère et à la période économique, le vin en France est-il en crise ? Quel est l'avenir de nos terroirs dans la mondialisation ?Mieux acheter est un tendance de fond, et les crises ont toujours participé à rythmer cette tendance. Que cela soit des crises économiques ou celles liées à des phénomènes naturels, des maladies de la vigne. Aujourd'hui c'est une réalité constatée par les professionels du vin, la situation actuelle de crise économique, en Europe et dans le monde, a une influence directe sur l'achat de vin, tant sur les quantités consommées, que sur le prix moyen du panier.Pourtant, si la crise est bien là, elle ne doit pas être une barrière au plaisir, aux émotions que les vins peuvent apporter.Acheter moins mais mieuxAvec optimisme on peut penser que c'est finalement une bonne chose, car ces temps difficiles nous obligent à mieux acheter. Plutôt que de se priver, il faut apprendre à bien choisir ses vins à bas prix. Il faut se faire sa propre culture du vin, des cépages, des terroirs, et faire le bon choix au moment de l'achat.Nous avons également un rôle à jouer pour défendre nos terroirs face à la mondialisation. C'est à nous de jouer un rôle d'amoureux du vin, d'apprendre les émotions de ce breuvage unique et essentiel.... Pour bien choisir un vin simple et bon, il faut donc préferer des vins à variété unique comme la Syrah ou le Pinot noir, des A.O.C génériques, pour retrouver l'essence, les arômes essentiels de chaque cépage. Pour bien apprendre, il faut essayer de retrouver les bases, les premières sensations olfactives et gustatives.Un conseil face à la crise, cherchez et trouvez l´essence des cépages, l'expression des vins génériques de la région qui vous inspire et qui vous procurera de belles émotions...Sensoriellement votre....
Gaël Le Bec (www.lepetitjournal.com - Barcelone) Vendredi 18 septembre 2009

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